Identification automatique : comment automatiser la logistique et optimiser les processus ?

La croissance que le secteur de la logistique a vécu ces dernières années entraîne la nécessité de mettre en œuvre de nouveaux systèmes d’automatisation. Il est nécessaire qu’ils soient capables de gérer de manière toujours plus efficace des flux de marchandises en constante augmentation, à l’entrée et à la sortie des entrepôts mais aussi dans les lieux de travail. 

Dans ce contexte, l’identification automatique, ou autoID, joue un rôle crucial dans les processus opérationnels, logistiques et intra logistiques, grâce à son système de décodage. Cela se base en effet sur l’identification des produits, mais aussi des équipements, des machines et des personnes.

C’est une technologie qui gère les opérations de reconnaissance et permet aux entreprises d’attribuer une identité unique à chaque produit pendant la production. Cela facilite leur traçabilité tout au long de la chaîne d’approvisionnement et permet un suivi et une gestion optimisée du flux des matières premières, des composants et des produits finis. 

Aujourd’hui, le développement des technologies associées à l’identification automatique a tellement amélioré les résultats qu’il serait impensable pour une entreprise de s’en passer.

Les systèmes d’identification automatique, tels que les lecteurs de codes 1D/2D et RFID, sont désormais des technologies qui ont fait leurs preuves et qui sont devenues indispensables pour le contrôle des processus de production industrielle et des flux logistiques. C’est en effet sur la capacité de gérer les flux de marchandises de la manière la plus précise et efficace possible que la compétitivité d’une plateforme logistique est mesurée.

Une confirmation vient également des données du marché : la taille du marché mondial de l’identification automatique et de l’acquisition de données (AIDC, Automatic Identification and Data Capture) a atteint environ 56,44 milliards de dollars en 2023. Il est attendu que cela augmente encore de 12 % entre 2024 et 2032 pour atteindre une valeur d’environ 158,89 milliards de dollars d’ici 2032.

Identification automatique : kezako ?

Aujourd’hui, grâce à l’intégration croissante de l’Internet des Objets (IoT) dans l’AIDC, l’identification automatique ne se réfère plus seulement à la lecture de codes-barres des produits, qu’ils soient linéaires ou bidimensionnels comme QR Code ou Datamatrix, mais aussi aux systèmes basés sur d’autres technologies. L’identification des codes, en effet, est faite avec des systèmes basés sur des technologies laser, à caméra matricielle ou linéaire, RFID et hybrides.

Entre l’identification automatique par code-barres, introduite dans les années 70, et la plus moderne technologie RFID (RadioFrequency identification), introduite à la fin des années 80 puis diffusée au début des années 2000, ce sont le niveau et la qualité de l’informatisation qui évoluent. En effet, selon les besoins, ils peuvent se traduire par différentes formules de service pour la traçabilité des produits. 

Actuellement, la technologie RFID, qui permet d’identifier les objets sans contact visuel direct entre un dispositif d’écriture/lecture RFID et un transpondeur principalement passif (les étiquettes RFID attachées sur les marchandises), offre de précieuses possibilités de stockage et d’échange de données. Grâce à l’interaction électromagnétique en radiofréquence, cela fait partie des solutions d’identification automatique et de collecte de données les plus répandues. 

Si les codes-barres et les codes QR sont, respectivement, des codes de données linéaires unidimensionnels et bidimensionnels, les étiquettes RFID peuvent être considérées comme des "codes tridimensionnels" qui permettent non seulement une plus grande flexibilité et automatisation dans la gestion de la logistique et des systèmes de traçabilité. La lecture de plusieurs étiquettes RFID peut être faite simultanément et il est possible d’effectuer des opérations de lecture et d’écriture des informations, pouvant ainsi mettre à jour les données directement accessibles.

Aujourd’hui, les deux technologies coexistent dans les applications track-and-trace qui utilisent à la fois des systèmes d’identification optique basés sur des lasers ou des caméras que les systèmes RFID et hybrides. Ces systèmes ont la capacité de fournir des données fiables même en cas de vitesses de transport très élevées dans les zones de réception et de sortie de marchandises. 

Le marché offre donc des solutions idéales pour un tri efficace des objets aux vitesses de transport maximales, où la lecture de codes et la vision artificielle pour l’acquisition et le traitement de l’image sont intégrées dans un système unique, sans avoir besoin de périphériques supplémentaires. Cela garantit une qualité d’image en haute résolution, une reconnaissance optique des caractères et un codage vidéo.

Les avantages de l’identification automatique

L’objectif principal de tout système de manutention logistique est de garantir un débit élevé et un flux de matériaux fiable et continu. Investir dans une technologie d’identification automatique est rentable car, garantissant l’attribution unique d’une identité à chaque produit, l’autoID apporte rationalité, rapidité, transparence et efficacité, permettant ainsi d’automatiser la logistique et d’optimiser les processus de production. 

Les scanners et les caméras de codes-barres, avec un champ de lecture optimisé pour l’intra logistique, ainsi que les dispositifs d’écriture et de lecture RFID permettent d’intégrer des fonctionnalités track-and-trace dans le processus, mais aussi d’activer les fonctions de contrôle.

Grâce à l’identification automatique, les entreprises ont la possibilité de : 

• Automatiser l’enregistrement des informations relatives aux matériaux, aux étapes de production et aux produits finis
• Assurer l’enregistrement et la mise à jour en temps réel des quantités de matériaux et de produits
• Disposer d’un reporting avancé. 

La reconnaissance automatique réduit donc la dépendance des processus manuels, optimise la gestion des stocks, prend en charge la planification de la production, augmente la précision et accélère la production.

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